

Dans cet épisode, Nicolas Cugier, Directeur des Services aux Environnements de Travail chez Thales, raconte comment un groupe industriel est passé d’une logique de coût à une logique de valeur d’usage. Du pari Facéo à la refonte « Copernic II », il partage des repères transposables pour aligner achats, opérations et usagers — sans copier-coller le modèle Thales.
Au milieu des années 90, Thales cède 1,7 million de m² de patrimoine. Reste à faire tourner les sites et à intégrer ~2 500 personnes (sécurité, maintenance, services). Plutôt que de sous-traiter “à la hâte”, le groupe monte au capital de Facéo (ex-Cegelec), transfère les équipes à conditions identiques et ouvre l’actionnariat : de ~100 M€ la première année à > 500 M€ de CA en 2010. Leçons clés : ne pas perdre la maîtrise des fonctions critiques et basculer d’un cahier des charges “fictif” et de KPI “verts” vers des résultats d’usage. Avec Copernic II, Thales expérimente cinq piliers (forfait de maintenance totale, forfait petits travaux, propreté à l’usage, apport volontaire des déchets, contrat de performance énergétique avec trajectoire, ex. –20 %, et CEE). Le tout est orchestré localement (66 sites) par un hospitality manager, avec une attention centrale portée aux “œuvrants”. Un épisode pour passer du “moins-disant” à la création de valeur.
À retenir
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